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Petit supplice gratuit

99 Je le confirme donc à tous ceux qui ont des doutes à ce sujet : Les fantômes ne se trimbalent pas forcément avec tout leur attirail classique de chaînes, de boulets, et de suaires fuligineux et ils s'évaporent avec autant de facilité que s'ils étaient...

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On ne progresse guère

97 Résumons-nous : Je suis enfermé dans une cellule à l'épaisse porte sans poignée. Je suis attaché des quatre membres sur un lit au cadre métallique dont les pieds sont scellés au sol. Je viens, après un rude combat, de pénétrer le col étroit d'un urinal....

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Miction impossible

96 Je m'arc-boute pour me ramener lentement sur mon matelas. Une monstrueuse armée de fourmis enragées me déferle dans tout le bras, qui est devenu aussi dur que de l'acier. C'est à hurler, mais ce n'est pas mortel. Je me tortille comme un supplicié sur...

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Quelle pitoyable marionnette !

95 Depuis combien de temps suis-je attaché ? Une heure ? Une journée ? Une semaine ? Quelle heure est-il ? Quel jour sommes-nous ? Est-ce le matin ou bien le soir ? En ce moment, le ciel est noir et il dégouline sur les vitres une pluie que je devine...

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Garrot

94 Non, la vie n'est pas si belle ! Et je n'ai pas perdu mon idée de rompre avec elle tout commerce. Ils ont refusé de me tuer, je vais donc le faire seul. Même ici, il doit y avoir un moyen de parvenir à mes fins pour parvenir à ma fin. Ce n'est qu'une...

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Retour au présent

93 Donc, je suis en isolement. La pièce est carrée. Ses murs blancs. Le plafond, comme ailleurs, constitué de dalles régulières. Au milieu, un tube néon dont l'interrupteur se trouve à l'extérieur. Il n'y a pas de poignée de ce côté-ci de la porte et...

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La soif

92 Je ne sais pas quelle part de sa clientèle le Napoléon doit à la proximité de notre bateau ivre. Napoléon, vous vous souvenez ? C'est le nom que porte le débit de boisson licence IV juste de l'autre côté de la rue. L'enseigne est pittoresque en diable...

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Une patinoire parfumée

91 Je m'engage sur la piste en direction de ma chambre. Je passe sans m'arrêter devant la porte close. Mon voisin de lit mériterait d'être tué une seconde fois, c'est sûr. La première n'a indubitablement pas suffi, si l'on se réfère aux grognements caverneux...

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Onan le barbare

90 C'est donc maintenant de profil que je peux observer mon veilleur. Il déguste, toujours comme un nectar, le brouet qu'on cherche ici à nous faire passer pour du café. Nous-mêmes y avons droit chaque jour au goûter de quinze heures trente et au dessert,...

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